
Modèle analysant les retombées presque immédiates de l'utilisation de bombes nucléaires qui pénètrent sous terre contre les installations nucléaires d'Ispahan en Iran. Elles se répandent à des milliers de milles (ou kilomètres) à travers l'Afghanistan, le Pakistan et l'Inde. Elles tueraient 3 millions de personnes dans les 2 semaines après l'explosion et 35 millions de personnes seraient directement exposées à des radiations qui provoquent le cancer.
Image et texte tiré du site « Union of concerned scientists. »
conséquences prévisibles des éventuels bombardements sur les installations nucléaires en Iran
Par Floyd Rudmin, pour Global Research, le 29 avril 2008
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=8839
Regardez attentivement les conséquences qu'auraient des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran et ensuite, priez
Dernièrement, le gouvernement des États-Unis a augmenté d'un cran le ton belligérant qu'il emploie contre l'Iran.
Une série de reportages dans une variété de journaux anglophones laissent entendre que la guerre est en route: le Mail & Guardian le 1er avril, le Rutland Herald le 4 avril, le Telegraph le 7 avril, l'International Herald Tribune le 11 avril, le Washington Post le 12 avril, le Washington Times le 16 avril, The Progressive le 24 avril, le Santa Monica Mirror le 24 avril, l'Asia Times le 25 avril, l'International Herald Tribune le 25 avril, le Toronto Star le 25 avril, le Christian Science Monitor le 25 avril, le Washington Post le 26 avril, le Washington Times le 26 avril, le First Post le 26 avril, le Los Angeles Times le 26 avril, le Washington Times le 26 avril et le Telegraph le 26 avril.
Deux flottes offensives de porte-avions sont maintenant près de l'Iran et une autre serait en route. À la fin mars, l'Arabie Saoudite s'est exercée à faire face aux retombées nucléaires qui surviendraient à la suite d'une attaque US contre l'Iran. Au début avril, Israël s'exerçait à affronter des tirs de représailles de missiles suite à une attaque US contre l'Iran. Tout le monde dans la région se prépare à un bombardement de la centrale nucléaire et les installations d'enrichissement d'uranium de l'Iran. Tout comme eux, l'Iran est prêt pour la guerre.
Les États-Unis aurait retenu quelque 10 000 cibles en Iran. Les principales sont l'ensemble des installations nucléaires, y compris la centrale nucléaire de Bushehr sur la côte du Golfe Persique, près du Koweït, et les installations d'enrichissement de Natanz près d'Ispahan. Bushehr est une ville industrielle comptant près de 1 million d'habitants. Pas moins de 70 000 ingénieurs étrangers travaillent dans cette région qui comprend un grand gisement d'hydrocarbures. Natanz est le principal site d'enrichissement d'uranium de l'Iran, au nord d'Ispahan, qui comptent aussi des installations de recherches nucléaires. Ispahan est une ville du patrimoine mondial avec une population de 2 millions d'habitants.
Le réacteur nucléaire iranien de Bushehr dispose de 82 tonnes d'uranium enrichi (U235) qui sont maintenant chargé dans le réacteur, selon des reportages de la presse israélienne et chinoise. Il est prévu que la centrale deviendra opérationnelle cet été, ce qui lui permettra de produire de l'électricité. Les installations d'enrichissement de Natanz opèrent à pleine capacité et elles enrichissent de l'uranium afin que cet uranium puisse être utilisé dans des réacteurs selon les rapports de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique.
Selon le Centre de contrôle des maladie [des USA], l'uranium 235 utilisé dans les réacteurs nucléaires a une demi-vie de 700 millions d'années. Lorsqu'il est utilisé à titre de combustible pour des réacteurs, il se transforme en uranium 238 qui lui, a une demi-vie de 4,5 milliards d'années. Ces isotopes radioactifs sont dangereux pour la santé parce qu'ils émettent des particules alpha et aussi parce qu'ils sont chimiquement toxiques. Lorsque inhalé, il crée des dommages aux tissus pulmonaires. Lorsque ingéré, il crée des dommages aux reins et causer le cancer des os et des tissus du foie. Selon une récente étude de recherche médicale, l'exposition à l'uranium engendre des déformations aux nouveaux-nés ou engendre des mort-nés.
Jamais dans toute l'histoire ne s'est produit le bombardement délibéré de centrales nucléaires et d'installations d'enrichissement nucléaire. De telles installations, partout dans le monde, sont exploitées sous de sévères règles de sécurité parce que le rejet de matières radioactives est mortel au moment même où l'événement se produit et longtemps après y avoir été exposé. Si le États-Unis ou Israël devait bombarder délibérément une centrale nucléaire pleine de combustible nucléaire ou encore des installations d'enrichissement de combustible nucléaire, cette règle serait violée; des éléments radioactifs seraient alors rejetés dans l'environnement. Il y aurait d'horribles décès dans la population environnante. L'Union of Concerned Scientists [L'Union des scientifiques préoccupés aux USA] estime que 3 millions de décès surviendraient dans les 3 semaines suivant les bombardements des installations nucléaires d'enrichissement près d'Ispahan et la contamination recouvrirait l'Afghanistan, le Pakistan, jusqu'en Inde.
Les réacteurs de même que les installations d'enrichissement sont construits en béton extra fort, souvent avec de multiples couches de rétention en dômes et ils sont souvent construits sous terre. Le bombardement de telles installations exigent de puissants explosifs, tels que des ogives pénétrantes sous terre voire même des ogives nucléaires. De telles explosions souffleraient la contamination très haut dans l'atmosphère. Mais où irait cette contamination? C'est une question difficile à répondre et difficile à prévoir.
Au cours de la guerre du Golfe de janvier 1991, de nombreux puits de pétrole au Koweït ont été incendiés. Selon le Département d'État américain, « des pluies noires ont été signalées en Turquie et de la neige noire est tombée au pied des montagnes de l'Himalaya. » Le nuage radioactif causé par le bombardement des installations nucléaires de l'Iran prendrait possiblement ces mêmes directions si les conditions météorologiques étaient les mêmes. Mais le nuage radioactif pourrait aller vers le nord c'est-à-dire, en Europe. Au cours de l'invasion de l'Irak par les États-Unis qui étaient accompagnés par le Royaume-Uni, l'Australie et d'autres pays en mars 2003, des munitions et des bombes à l'uranium appauvri (U238) ont été utilisées. Il a fallu 9 jours pour que des particules d'uranium provenant de ces armes en Irak atteignent l'Angleterre où des échantillons de filtres à air ont démontré une hausse de 300 % de particules d'uranium attribuable à la guerre. Les conditions météorologiques qui ont permis que ces particules soient transportées jusqu'en Angleterre ont passé sur le centre de la Turquie, l'Ukraine, l'Autriche, la Pologne, l'Allemagne, la Suède et le Danemark, pour finalement arriver en Angleterre d'où elles ont poursuivi leur route sur la Norvège, la Finlande et jusqu'en Arctique. Ce fait a été signalé par The Times [un journal en Angleterre], qui dans un article résumait une étude européenne de biologie et de bioélectromagnétique.
Les retombées nucléaires des bombardements sur l'Iran auraient une demi-vie de 700 millions d'années. C'est une durée difficile à comprendre. Jésus-Christ prêchait il y a environ 2 000 ans. Dans l'évolution de l'homme, nos ancêtres, les premiers hommes singes auraient marché debout il y a à peine 5 millions d'années.
L'administration Bush et ses conseillers israéliens sont maintenant en train de planifier la contamination de la planète pour 700 millions d'années. Selon la rhétorique des candidats à la présidence John McCain et Hillary Clinton, eux aussi, pensent que c'est une bonne idée. Pour leur part, les médias US semblent applaudir.
Soit les USA ne comprennent pas ce qu'ils s'apprêtent à faire ou soit ils se pensent eux-mêmes à l'abri des conséquences. La planète n'est pas si grande. Ce qui se passe quelque part sur le globe fini par se répercuter partout sur le globe. La fumée des puits de pétrole incendiés pendant la guerre du Golfe s'est propagée tout autour de la planète et elle a été détectée en Amérique du Sud. Les retombées radioactives du bombardement d'un réacteur nucléaire se propageront en de lieux aussi éloignés, surtout si l'on considère que le voyage s'effectuera sur des millions d'années.
Les pays du Golfe Persique soit principalement l'Arabie Saoudite, le Koweït, l'Iraq et l'Iran possèdent plus de la moitié des réserves de pétrole connues. En 1981, une étude de « Fetter and Tsipis » parue dans le magazine « Scientific American » portant sur « La propagation catastrophique de la radioactivité » estimait que le bombardement d'un réacteur nucléaire rendrait inhabitable une superficie équivalente à 8 600 milles carrés [NDT : 1 mille = 1,609 km] autour du réacteur, tout dépendant de la façon dont le vent soufflerait. Bombarder le réacteur de Bushehr signifierait que la moitié des réserves de pétrole deviendraient instantanément inaccessibles. Bombarder l'Iran signifierait que les US ne prendraient plus leurs voitures pour se rendre où que ce soit, plus jamais et ce, pour une très longue période. Le mode de vie à l'américaine serait terminé. Un effondrement économique inimaginable pour les USA suivrait. La culture vivrière mécanisée et le transport de la nourriture seraient choses du passé. Les émeutes de la faim deviendraient chose certaine si jamais la jauge à carburant indiquait que le réservoir est vide, même aux États-Unis, une terre d'abondance.
Les nations du monde ne peuvent pas compter sur les États-Unis et sur leurs conseillers israéliens pour que ces derniers pensent et agissent de façon rationnelle au sujet des bombardements des réacteurs. Il est insensé de dire que « toutes les options sont sur la table » et c'est même un crime contre l'humanité. Les États-Unis et Israël sont en train de préparer le public à accepter cette folie en annonçant qu'ils ont bombardé avec succès un réacteur nucléaire syrien, sans effets nocifs. Israël a aussi récemment publié sa vidéo du bombardement du réacteur nucléaire d'Osiraq survenu en 1981 en Iraq. Voyez comme c'est facile. Il n'y a aucune conséquence fâcheuse. Mais les deux sites étaient en construction et les réacteurs n'étaient pas remplis à ras bord de tonnes d'uranium enrichi.
Les peuples et les gouvernements du Golfe Persique, du Moyen-Orient, de l'Europe et aussi de ces pays vers où soufflera le vent c'est-à-dire l'Inde et la Chine doivent maintenant prendre des mesures pour que cesse cette folie. Une fois que la radiation sera libérée, les résolutions de l'ONU ne ramèneront pas ces radiations dans un milieu confiné.
Les états-uniens ayant de la famille et des amis qui servent dans les forces armées dans la région du Golfe Persique, que ce soit en Iraq et en Afghanistan devraient se demander jusqu'à quel point l'administration Bush considère que ses troupes peuvent être sacrifiées.
Prions : « Ne bombardez pas les réacteurs nucléaires. »
Consider the Consequences of Bombing Iran’s Nuclear Power Plants, and Pray
By Floyd Rudmin
Global Research, April 29, 2008
The US government has recently increased the belligerence of its tone towards Iran.
A string of reports in a variety of newspapers suggest war is on the way: the Mail & Guardian April 1, the Rutland Herald April 4, the Telegraph April 7, the International Herald Tribune April 11, the Washington Post April 12, the Washington Times April 16, the Progressive April 24, the Santa Monica Mirror April 24, Asia Times April 25, the International Herald Tribune April 25, the Toronto Star April 25, the Christian Science Monitor April 25, the Washington Post April 26, the Washington Times April 26, First Post April 26, Los Angeles Times April 26, the Washington Times April 26, and the Telegraph April 26.
Two offensive aircraft carriers fleets are now on station near Iran and another is reportedly en route. In late March, Saudi Arabia practiced how it will cope with nuclear fallout following a US attack on Iran. In early April, Israel practiced how it will cope with retaliatory missiles following a US attack on Iran. Everyone in the region is getting ready for the bombing of Iran’s nuclear power plant and enrichment facilities. Iran, too, is ready for war.
The US is said to have 10,000 targets in Iran. Primary among these are all nuclear facilities, including the nuclear power plant at Bushehr on the Persian Gulf coast near Kuwait, and the nuclear enrichment facilities in Natanz near Esfahan. Bushehr is an industrial city, with nearly 1 million residents. As many as 70,000 foreign engineers work in the region, which includes a large gas field. Natanz is Iran’s primary enrichment site, north of Esfahan, which also has nuclear research facilities. Esfahan is a world heritage city with a population of 2 million.
Iran’s Bushehr nuclear reactor has 82 tons of enriched uranium (U235) now loaded into it, according to Israeli and Chinese news reports. The plant is scheduled to become operational this summer, producing electricity. The Natanz enrichment facility is operating a full capacity, enriching uranium for use in reactors according to IAEA reports.
According to the Center for Disease Control, the uranium 235 used in nuclear reactors has a half life of 700 million years. As nuclear reactor fuel is used, it turns into uranium 238, which has a half life of 4.5 billion years. These radioactive isotopes are dangerous to health because they emit alpha particles and because they are chemically toxic. When inhaled, they damage lung tissue. When ingested, they damage kidneys and cause cancer in bones and in liver tissues. According to a recent review of medical research, uranium exposure causes babies to be deformed or born dead.
Never in history has it happened that nuclear power plants and nuclear enrichment facilities have been deliberately bombed. Such facilities, everywhere in the world, operate under severe safety conditions because the release of radioactive materials is deadly, immediately and also long after exposure. If the USA or Israel deliberately bomb a fully fueled nuclear power plant or nuclear fuel enrichment facilities, containment will be breached; radioactive elements will be released into the environment. There will be horrific deaths for families in the surrounding vicinity. The Union of Concerned Scientists has estimated 3 million deaths would result in 3 weeks from bombing the nuclear enrichment facilities near Esfahan, and the contamination would cover Afghanistan, Pakistan, all the way to India.
Reactors and enrichment facilities are built of extra strong concrete, often with multiple layers of containment domes, often built underground. Bombing such facilities will require powerful explosives, earth penetrator war heads, maybe nuclear warheads. The explosions will blow the contamination high into the atmosphere. Where will it go is a question that is difficult to predict.
During the January 1991 Gulf War, many oil wells in Kuwait were set afire. According to the US State Department, “black rains were reported in Turkey, and black snow fell in the foothills of the Himalaya Mountains”. The radioactive plumes from bombing Iran’s nuclear facilities would reach the same destinations, in the same weather conditions. But the radioactive plume might go north, into Europe. During the March 2003 invasion of Iraq by the USA, UK, Australia, and others, armour piercing shells and bombs tipped with depleted uranium (U238) were used. It took 9 days for uranium particles from these weapons in Iraq to reach England, where air sample filters showed a 300% increase in uranium particles attributable to the war. The weather patterns at the time that carried the particles to England passed over central Turkey, the Ukraine, Austria, Poland, Germany, Sweden, and Denmark, to England, then over Norway and Finland to the Arctic. This was reported by The Times, summarizing a study in European Biology and Bioelectromagnetics.
The nuclear fallout from bombing Iran will have a half life of 700 million years. That is a duration difficult to comprehend. Jesus Christ was preaching a mere 2 thousand years ago. In the evolution of humans, our earliest ape-like ancestors were walking upright a mere 5 million years ago. The Bush administration and its Israeli advisors are now planning to contaminate the planet for 700 million years. From the rhetoric of Presidential candidates John McCain and Hillary Clinton, they, too, think that is a good idea. The US media seem to applaud.
Either Americans do not understand what it is they are preparing to do, or they think themselves immune to the consequences. The planet is not large. What goes around, comes around. Smoke from the Gulf War oil fires went around the world and was detected in South America. Radioactive fallout from bombing a nuclear reactor will also go far, especially considering that it has millions of years to make the trip.
The Persian Gulf nations of Saudi Arabia, Kuwait, Iraq, and Iran have more than half the world’s known oil reserves. The 1981 study by Fetter and Tsipis in Scientific American on “Catastrophic Releases of Radioactivity” estimated that bombing a nuclear reactor would cause 8600 square miles around the reactor to be uninhabitable, depending on which way the wind blows. Bombing the Bushehr reactor will mean half of the world’s oil is instantly inaccessible. Bombing Iran means that Americans will not be driving cars any where, any more, for a long, long time. The American Way of Life will be finished. An economic collapse unimagined by Americans will follow. Mechanized farming and food transport will be finished. Famine is a possibility. Food riots are a certainty, in the land of plenty, with the fuel gauge on empty.
The nations of the world cannot rely on the USA and its Israeli advisors to be rational about bombing reactors. It is insane to say, “All options are on the table”, and it is a crime against humanity. The USA and Israel are preparing the public to accept such insanity by announcing that they successfully bombed a Syrian nuclear reactor, with no ill effects. Israel has also recently released video of its 1981 bombing of the Osiraq nuclear reactor in Iraq. See, it’s easy. Nothing bad happens. But those were both construction sites, not loaded reactors full of tons of enriched uranium.
Peoples and governments in the Persian Gulf, in the Middle East, in Europe, and down wind in India and China need to take effective actions now to stop this insanity. Once radiation is released, UN resolutions cannot put it back in containment.
Americans with family and friends serving in the military forces in the Persian Gulf, in Iraq, and in Afghanistan need to wonder how expendable the Bush administration considers them to be.
The planet pleads, “Do not bomb nuclear reactors”.
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